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Pitney Bowes Software : 7 consommateurs sur 10 prêts à blacklister une marque via les médias sociaux

Faut-il remettre en cause les actions marketing menées sur Facebook, Twitter and co ?  Parmi les pays comme l’Australie, l’Allemagne, le Royaume-Uni et les Etats-Unis, la France compte le plus grand nombre de personnes prêtes à ne plus utiliser une marque dont le comportement sur les médias sociaux les agacerait, selon une étude réalisée pour Pitney Bowes Software, éditeur de solutions logicielles et données pour l’analyse.

Près de 70 % des décideurs marketing se concentrent de plus en plus sur les médias sociaux pour leurs communications externes : ils estiment que les activités marketing sur les médias sociaux représenteront un quart des budgets marketing en 2013.

Cependant, l’enthousiasme n’est pas nécessairement partagé par les consommateurs. Seul un quart d’entre eux (26 %) les utilise pour suivre des marques ou entreprises. 78 % des personnes interrogées s’en servent avant tout pour rester en contact avec leurs amis et leur famille. Dans ce contexte, les marques« suivies », c’est-à-dire dont les consommateurs ont choisi d’être fans/followers, se portent plutôt bien. Les messages marketing qu’elles envoient sont perçus positivement par près de la moitié des membres des médias sociaux (48 %). A l’inverse, 40 % des personnes interrogées indiquent qu’elles seraient vite agacées si elles recevaient des messages de la part d’entreprises qu’elles ne suivent pas.

En outre, les consommateurs considèrent que le spam et les bannières et encarts de publicité sont les pires expériences sur les médias sociaux. Encore plus inquiétant : 65 % des consommateurs déclarent qu’ils arrêteraient d’utiliser une marque dont le marketing les agacerait ou les importunerait.

En revanche, les recommandations d’amis sont très bien accueillies : 68 % des personnes interrogées ont déjà fait des recherches sur des entreprises qui leur ont été recommandées et 15 % ont même effectué un achat auprès de ces dernières.

Le décalage entre les attentes des consommateurs et les marques

Autre fait notable : les consommateurs sont  intéressés par les coupons, bons de réduction, informations sur les nouveaux produits ou services, soldes, événements à venir, etc. Or moins d’un responsable marketing sur dix mentionne ces éléments et les compte dans ses priorités. A tort, une majorité se concentre sur les newsletters, les informations sur la responsabilité sociale de l’entreprise ou encore des enquêtes de satisfaction clients, aspects qui intéressent beaucoup moins les consommateurs.

D’autre part, si consommateurs et responsables marketing s’accordent sur un point, à savoir que Facebook est le média social le plus populaire et le plus fiable, ils n’ont pas la même appréciation de l’importance des autres médias : les décideurs marketing allouent la majorité de leurs ressources à Twitter (57 %) et Google+ (51 %) alors que les consommateurs préfèrent largement YouTube (qui n’arrive qu’en cinquième position de la liste des responsables marketing).

Selon Thierry Teisseire, Directeur général Europe du Sud de Pitney Bowes Software, « l’intérêt de cette étude est de révéler le décalage entre les efforts des responsables marketing concernant les médias sociaux et les attentes des consommateurs. Les décideurs marketing bien intentionnés, utilisant encore des modèles marketing classiques de diffusion, risquent involontairement de repousser de potentiels ambassadeurs de marque ou pire, de les inciter à se désengager complètement et à boycotter la marque. »

 

 Julie Varini

 

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Cet article a été rédigé par :


Hélène Leremon

Son credo ? Elle est convaincue qu’il existe une plateforme e-commerce, une technologie, un outil CRM, ou une stratégie qui mène au succès d’une place de marché, d’une enseigne, d’une marque.


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