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Esioox : des titres-cadeaux en cash ou à prix discount

esiooxLa jeune pousse Esioox qui vient de fêter sa première année entend bien conforter sa position sur le marché des titres -cadeaux. Sa particularité ? L’échange ou le cash et le ré-achat à prix discount. Dans un contexte de crise, ce type de service intéresse de plus en plus le consommateur.Une manne à exploiter.

Doit-on encore s’étonner de compter de plus en plus de sociétés  sur le marché des cartes cadeaux ? Pas vraiment. D’un côté, cette activité représente 4 milliards d’euros. De l’autre, les enseignes qui émettent des titres cadeaux ne sont pas prêtes de ranger au placard cette source de revenu additionnel. Quant au client, il a de plus en plus le choix, et est saturé d’offres. « 10 à 30% des cartes-cadeaux offertes ne plaisent pas à leurs bénéficiaires car l’enseigne n’est pas présente dans leur région ou parce qu’ils auraient préféré un titre-cadeau répondant à d’autres besoins », explique Younés Souilmi, co-fondateur de la société. Et d’ajouter, 1 titre sur 4 cadeaux ou chèques expirent avant d’être utilisées ». Forte de ce constat la société Esioox propose d’échanger des cartes cadeaux, de les revendre contre celles d’une autre enseigne ou de constituer un capital en cash (ou un portefeuille virtuel) voire de les racheter pour les proposer aux consommateurs à prix discount. Après 1, an d’existence, la plateforme française d’achat, de revente et d’échange de cartes cadeaux peut aujourd’hui se targuer d’avoir une population de 40 000 personnes qui surfent sur ses rubriques à la recherche d’un bon cadeau.

Esioox, du potentiel à revendre

Créée en mai dernier, la start-up réunit 125 enseignes partenaires, tous secteurs confondus (animalerie, hôtellerie, bien-être, beauté, mode, livres). « Les demandes sont différentes. Les marques d’hypermarchés sont les plus souvent recherchées, explique-t-il. Les enseignes d’ameublement occupent la seconde place du podium avec des remises pouvant atteindre 30% ». Dans les prochains mois, la société envisage d’élargir ses offres notamment en proposant au client la possibilité d’échanger son titre-cadeau sur d’autres sites marchands. « Le but est bien évidemment de réduire le cash, même si c’est une alternative qui réjouit le consommateur. Et pour cela, il faut élargir nos partenaires », confirme Younés Souilmi. Un système réjouit moyennement les enseignes. Car le business des cartes cadeaux pour les marketeurs consiste avant tout à parier sur la non-utilisation des offres. En rachatant des cartes, Esioox court-circuite en partie le dispositif en « modifiant » le cycle de vie du titre. Mais pour Younes Souilmi, « nous donnons une autre chance aux cartes cadeaux et aux enseignes puisque l’échange est aussi possible. En plus, nous améliorons l’image de la carte cadeaux ». Un service salutaire pour la marque et pour l’internaute surtout qui  peut bénéficier de récompense pour sa fidélité. Quant à Esioox, la start-up espère afficher un chiffre d’affaires de 5 millions d’euros en 2015.

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Cet article a été rédigé par :


Hélène Leremon

Son credo ? Elle est convaincue qu’il existe une plateforme e-commerce, une technologie, un outil CRM, ou une stratégie qui mène au succès d’une place de marché, d’une enseigne, d’une marque.


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