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Rue du Commerce : une marketplace nouvelle génération ?

refonte logo rue du commerce

En se définissant comme un centre commercial digital, Rue du Commerce  inaugure une nouvelle génération de marketplace. Outre la refonte de son  logo et une nouvelle signature qui annoncent des changements, Rue du Commerce confirme son nouveau positionnement basé sur une sélection d’enseignes issues du monde physique et un niveau de service premium. Un virage qui devrait lui permettre d’entrer dans le Top 5 des sites marchands en 2015.

Depuis quelques heures, Rue du Commerce arbore un nouveau logo et une nouvelle signature « ma rue, mes boutiques, mes envies ». Un nouvel esprit qui s’accompagne également d’une navigation optimisée à travers les univers du site appelés désormais « Rue de l’informatique, Rue de la mode, Rue du jouet… En somme, une promenade dans  un centre commercial digital. Depuis son rapprochement avec Altarea Cogedim en 2012, Rue du commerce poursuit ses transformations pour relier le monde physique au monde digital.  La marketplace accueille actuellement 750 marchands – pratiquement la taille de 10 magasins standards – et recense 3 millions de produits. « Notre ambition est de regrouper un millier de partenaires qualitatifs dont des enseignes physiques qui seront des références dans chaque rue. Evidemment, nous compléteront notre offre avec des pure-players qui apporteront le même niveau de services et de qualités », rassure Alexandre de Lamarzelle, directeur général de Rue du commerce. En effet, si la sélection devient le maître mot de cette nouvelle stratégie, elle s’applique surtout aux pure players : « notre démarche ne consiste pas à introduire un grand nombre de pure-players sur la marketplace et de le faire grossir à l’instar de Cdiscount ou de Price Minister. Nous sélectionnons en fonction de la qualité de service. A titre d’exemple, nous comptabilisons 750 marchands et ce nombre est stable : cette année, 200 pures players nous ont quitté et ont été remplacé par 250 autres dont une trentaine d’enseignes traditionnelles», argue Albert Malaquin, Président directeur général de Rue du commerce et Directeur général d’Altarea Cogedim.

Convaincues par la promesse d’un trafic qualifié, d’une zone de chalandise étendue et de la capacité à recréer des univers, les enseignes comme Le repaire de Bacchus ou le spécialiste du jouet  King Jouet, ont rejoint la place de marché. «Nous sommes une marque présente en province et bien que nous ayons un site marchand depuis 2001, nous partageons l’approche multicanal de Rue du Commerce, témoigne Sébastien Pingault, directeur commercial au sein de King Jouet. Présent uniquement sur la marketplace Rue du Commerce, ce spécialiste du jouet souhaite « concilier et bonifier ces deux expertises pour enrichir l’expérience d’achat sur ce canal de distribution et créer de la proximité avec ses clients ». Autre ambition pour créer la synergie entre le on et le off : la possibilité d’utiliser ce canal pour générer du trafic en boutique avec le retrait en magasin. «En effet, notre offre va évoluer, se réjouit Albert Malaquin. Des services  – (ndlr :  de livraison, sûrement) – ainsi que de nouvelles innovations- dans les centres commerciaux devraient être annoncées d’ici décembre ».

Des services de haut niveau pour recruter les retailers et les internautes

Dans l’optique d’accompagner le client et de recruter de nouvelles enseignes, Rue du Commerce intensifie son niveau de service. Des recommandations de produits, des guides d’achat, et la possibilité de garanties ou d’échanges participent également à renforcer la qualité. « Notre site présente aujourd’hui une partie éditoriale dans chaque univers, des fiches produits détaillées, commente Alexandre de Lamarzelle. Dans les prochains mois, des murs digitaux devraient également trôner dans les gares». De quoi donner un aperçu de la capacité d’innovation de Rue du Commerce. A ce propos, l’acteur français du e-commerce « réfléchit depuis 6 mois à une nouvelle plateforme technique pour accompagner tous ces changements » selon Albert Malaquin. Reste à savoir si cette nouvelle place de marché sera développée en interne ou si des partenaires vont participer à sa réalisation …

En 2012, Rue du Commerce a réalisé 423  millions d’euros  de volume d’affaires dont près de 310 millions pour l’activité high tech et 113 millions dédiée à la « galerie ». D’ici 2015, l’acteur e-commerce espère doubler ce chiffre.

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Cet article a été rédigé par :


Hélène Leremon

Son credo ? Elle est convaincue qu’il existe une plateforme e-commerce, une technologie, un outil CRM, ou une stratégie qui mène au succès d’une place de marché, d’une enseigne, d’une marque.


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