La performance des sites – Infographie
A l’heure des soldes, les internautes seront attentifs à la performance des sites marchands. Au-delà de 2 secondes, la moitié des e-shoppers abandonneront le site avant même qu’il ne s’affiche. De quoi s’interroger sur la réactivité de sa plateforme. Un enjeu majeur pour assurer une bonne navigation et une expérience d’utilisation fluide pour le consommateur. Sébastien Baert, Directeur Associé Runiso, société spécialisée dans l’audit, l’hébergement et l’infogérance d’infrastructures, revient en détail sur la performance des sites. Commentaires et infographie.
Selon le Baromètre de Keynote, au cours du mois de mai, les délais d’affichage de la page ont augmenté. La performance moyenne est passée de 2,96 secondes au mois d’avril à 3,14 secondes en mai. Le comparateur Alapage affiche un résultat exemplaire de 0,91 seconde. Quelle (1,28s), Voyages-SNCF (1,36s) et La Grande Récré (1,62s) obtiennent également des résultats très honorables.
Gagner en réactivité
Pour Runisio, les problèmes de performance sont les résultats d’une infrastructure sous-dimensionnée, des problèmes de latence ou un code non performant. Des méthodes existent pour pallier à cette absence de performance : la mesure unitaire (Witbe, Netvigie, IP Label) et la mesure de la capacité (test de charge). Elles sont les indicateurs indispensables pourappréhender au mieux son application. Dans le cas d’une infrastructure sous-dimensionnée, par exemple, il est nécessaire d’effectuer des opérations telles qu’un test de charge,un capacity planning, une gestion de délestage ou un tunning de configuration. Le problème de latence, quant à lui, se pose essentiellement pour les entreprises qui travaillent à l’international. Entre deux points du globe, le temps de réponse peut être multiplié par 100. Il est donc important de mettre en place des outils améliorant la livraison des applications tels que le CDN, le réseau de diffusion de contenus. Dans cette optique, il sera préférable de faire appel à un prestataire de diffusion local pour réduire le temps de chargement des pages et améliorer globalement les performances du service en ligne. Enfin les problèmes de code que rencontrent la majorité des sites non performants peuvent être optimisés en réfléchissant à la manière dont ce code a initialement été écrit : utiliser un algorithme plutôt qu’un autre pour effectuer une même action peut en effet avoir un impact significatif sur les performances.
Le Cloud, la solution miracle ?
Pour éviter ces contre-performances, bon nombre de marketeurs ont opté pour le Cloud, une infrastructure à la demande. Souplesse, scalabilité pour les besoins en ressources sont désormais les maîtres mots.
