Fevad : les ventes en ligne en hausse de 19% en 2012
La croissance continue pour la vente en ligne. Malgré la crise, l’e-commerce connaît une hausse de 19% contre 22% en 2011, entre autres grâce à l’essor du m-commerce et l’accroissement du nombre d’acheteurs. Autre phénomène porteur : la complémentarité des sites d’enseignes avec leurs réseaux physiques.
En 2012, les ventes online ont connu une hausse de 19% pour atteindre les 45 milliards d ‘euros. Aujourd’hui, l’e-commerce pèse 8% de l’ensemble du commerce de détail en France. De bons chiffres dans un environnement morose. Les sites marchands continuent à proliférer sur la Toile : la Fevad en a recensé 117.500 nouveaux sites soit +17%. Et les acheteurs sont toujours emballés par le shopping online. Désormais, ils sont 31,7 millions soit une augmentation de 5% dont 1,5 million de nouveaux e-shoppers. « Les nouveaux acheteurs en ligne sont essentiellement les internautes âgés de 65 ans et plus, en progression de 32% sur un an, déclare Bertrand Krug, Directeur du Département des Mesures d’Efficacité Online de Médiamétrie/NetRatings. Les femmes sont quant à elles désormais aussi nombreuses que les hommes à acheter en ligne (+9% en un an) ». Pourtant, le panier moyen subit les aléas de la crise, il en est à son plus bas niveau : 85 euros d’achat en moyenne. Selon la Fevad, le web devrait franchir le cap des 50 milliards d’euros de ventes en 2013 et atteindre 70 milliards à l’horizon 2015.
La montée du m-commerce et des sites d’enseignes physiques
Toujours présent, le smartphone. Même s’il reste encore à l’état embryonnaire, il représente 6% du chiffre d’affaires annuel du e-commerce. Marc Lolivier, délégué général de la Fevad, prévoit que ce chiffre devrait doubler d’ici l’année prochaine. Une étude présentée ce jour par IFOP/ Atelier BNP Paribas sur le comportement des acheteurs a d’ailleurs démontré que 22% des français utilisent leurs smartphones en magasin pour une recherche sur les prix (comparateur de prix), des informations sur le produit, le showrooming… Autres facteurs porteurs de l’e-commerce : les magasins physiques renouent avec l’Internet et utilisent volontiers leur site comme un canal complémentaire pour générer du trafic dans leurs points de vente. Des propos que Frédéric Micheau, Directeur Adjoint – Département Opinion et Stratégies d’Entreprise pour l’IFOP confirment : «pour les consommateurs, le magasin physique doit être complémentaire au e-commerce, et ne pas être une déclinaison dématérialisée du magasin physique« .
Mots-clés : économie numérique, fevad