mycs déploie sa recette à succès en France

En imposant un style minimaliste et des meubles d’inspiration nordique, la marque de décoration d’intérieur haut de gamme Mycs vise une place de choix aux côtés de distributeurs de l’ameublement bien installés sur le marché comme Miliboo qui vient de fêter ses 10 ans, Made.com et l’incontournable Habitat. Après l’Allemagne, la France est donc le deuxième marché le plus important pour Mycs. Un enjeu de taille pour une griffe encore jeune sur le territoire tricolore.

C’est dans le quatrième arrondissement parisien que Mycs a pris ses quartiers pour la première fois après son lancement sur la toile. La marque de décoration d’intérieur et d’aménagement propose des meubles personnalisés, modulables et sur-mesure fabriqués à partir de matériaux nobles. Pourtant, si elle revendique un savoir-faire germanique vieux de 2 ans, elle reste encore une enseigne très jeune en France. Dans sa quête de nouveaux territoires, elle aspire à  insuffler une identité forte auprès de sa clientèle : « on veut permettre aux consommateurs de personnaliser leurs meubles, de choisir leurs tailles et couleurs et de concevoir des assemblages sur-mesure. C’est notre business model ! 100% personnalisable », déclare Brewen Le Diabat, responsable de la marque en France.

Grâce à son configurateur, développé en interne par les équipes de R&D, les internautes créent en ligne et visualisent leurs créations en temps réel. Cette technologie permet en plus de multiplier les offres en ligne. Les produits stockés sont disponibles sous quatre à six semaines. Quant à la fabrication de meubles sur-mesure, réalisée en Pologne, les délais sont estimés à 10 semaines. Le défi pour Mycs, à cette étape, repose donc sur un process savamment rôdé pour limiter les retours et satisfaire une clientèle à fort pouvoir d’achat, pressée et exigeante. « Dans l’immédiat, nous nous concentrons sur le modulaire que le grand public affectionne, note Brewen Le Diabat. Nos clients dépensent en moyenne 1000 euros ».

Le bon mix  pour conquérir le marché français

D’autres chantiers devraient être entrepris dans l’optique d’accentuer la présence de Mycs en France. Dans les prochains mois, des partenariats avec des acteurs locaux pour l’ouverture de showrooms – notamment à Paris – devraient être conclus. Mycs devrait également s’implanter à Nice. De nouveaux points de contacts censés donner de la visibilité à la marque et permettre aux consommateurs d’apprivoiser la réalité augmentée. «Nos designers seront présents certes pour conseiller mais aussi pour aider les clients à optimiser leurs espaces et encourager leurs créativités ».

Autre perspective : l’extension de sa gamme de produits et de canaux de vente. L’enseigne prévoit ainsi d’ouvrir sa plateforme à des designers pour présenter leurs créations. Mycs opte également pour la commercialisation de certains produits phares sur la plateforme Amazon (une stratégie déjà expérimentée en Allemagne). Enfin, l’enseigne s’intéresse au B to B. Si Mycs n’en est qu’à ses débuts sur ce marché, elle compte bien peaufiner ses collaborations. «C’est un marché porteur, confie Brewen Le Diabat. Et les entreprises sont aussi très demandeuses de meubles sur-mesure ».

Concernant la communication de la marque, Mycs va mener une stratégie de story-stelling autour de ses designers, les ambassadeurs de la marque. Un blog conseil déco donnera la parole aux professionnels.

En quelques mois, la marque a étoffé ses équipes de nouveaux talents, passant de 60 à 100 collaborateurs. Mycs confirme ainsi ses ambitions de grandeur et ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Après la France, elle réfléchit à s’implanter en Belgique, aux Pays-Bas et en Hollande.