Les sondages marketing ont-ils toujours le vent en poupe auprès des consommateurs ?
Quand il est question de sondage, c’est toujours la même problématique : quel en sera l’usage et quelles informations exploitées ? Alors que les Décodeurs du Monde font le point sur les sondages de Noël « Consommation : avant Noël, des études bidon par milliers », interrogeons-nous sur la relation qu’ils entretiennent avec le consommateur et ceux qui méritent qu’on s’y attarde ? La question reste ouverte.
On est tous littéralement noyés sous les sondages. Qu’ils soient à usages commerciaux comme les questionnaires épinglés par Le Monde ou qu’ils concernent la vie politique comme ceux publiés sur le site du Figaro, les sondages offrent un espace d’expression au consommateur. En ligne, envoyés sur le smartphone, diffusés par mailing ou griffonnés sur un coin de table face à un enquêteur, le sondage attire inexorablement le nouveau lecteur. A croire que le consommateur lambda ne développe toujours pas d’allergie ! Pourquoi ? Parce qu’il a le sentiment que son avis compte. Qui refuserait que son magasin préféré s’intéresse à ses propres attentes et à ses besoins ?
Pourtant, face à la déferlante de « cases à cocher », l’argumentaire du Monde est sans appel : les sondages qui fleurissent en période de Noël ne servent qu’à appuyer les stratégies marketing des entreprises qui les commandent. Avec la crise, ils jouent même sur les émotions des consommateurs pour les inquiéter ou les rassurer. Dernière assertion : faute d’analyse approfondie,bien souvent, ils perdent de leur essence laissant le sondé seul, face à ses réflexions. Régulièrement critiqués à cause des méthodologies employées ou de leur partialité – comme l’a récemment souligné Mathilde Damgé pour le Monde- ils trouvent néanmoins un écho médiatique. Preuve en est, tous les journaux les reprennent, à commencer par l’AFP.
Alors, pourquoi les sondages sont-ils toujours d’actualité et marquent-ils autant les esprits ? Parce qu’ils sont très utiles et que personne – dans la sphère politique ou dans le monde du marketing – ne peut s’en passer. D’autant qu’ils deviennent aussi très faciles à réaliser. Plus besoin de se casser la tête, des solutions clé-en-main comme SurveyMonkey existent. Leurs points forts ? En plus de proposer un large éventail de questions et une expérience utilisateur fluide et dynamique aux sondés, ces nouveaux outils permettent de personnaliser les grilles et de véhiculer l’image de l‘entreprise. Reste à savoir quels sont les sondages que vous devez réaliser pour augmenter votre taux d’adhésion et comment s’y prendre pour éviter un mauvais buzz ou un travail inutile ?
Voici les deux sondages indispensables auxquels vos clients auront envie de répondre :
Les études de marché. Vous souhaitez connaître les chances de votre nouveau produit ? Faites une étude de marché parmi vos clients sur les réseaux sociaux. Facebook et Twitter sont des points de contacts incontournables pour vos fans ou followers. Les QCM administrés dans la rue, dans les centres commerciaux ont montré leurs limites. Souvent courts, imprécis et autosuggérés (questions à choix multiples, curseur, échelle de Likert, classement, matrice), ils sont dépassés par les sondages online, jugés plus interactifs et immédiats.
Les enquêtes de satisfaction de la clientèle. Vos clients seront ravis d’être entendus et vous en apprendrez plus sur ce que vous devez améliorer car leurs remarques sont fondées sur une expérience vécue. En collectant des informations sur leurs attentes, les caractéristiques de qualité du produit ou du service, il sera facile d’établir des indicateurs de satisfaction.
Des scores quantifiables et qualifiables pour optimiser ses services. Combien de marques de renom ont en fait l’expérience ? Darty, Boulanger, Décathlon ou Starbuck Café ont su exploiter ces nouvelles données pour apporter de la valeur ajoutée à leurs services ou étoffer leurs offres. Une case à ne pas sauter pour garantir un niveau de satisfaction et de fidéliser les clients versatiles.