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Localismarket s’apprête à lancer son application sous Android

localismarketAprès une première levée de fonds de 100 000 euros il y a deux semaines et une plateforme Internet qui connaît ses premiers succès, la start-up Localismarket, basée à Lorient, planche sur une application sous Android. Sortie prévue pour l’été 2013.

Dans quelques mois, Localismarket va inaugurer son application pour tablette et mobile. Sur le même principe que sa marketplace, elle mettra en relation un vendeur et un e-consommateur, et permettra à ce dernier de se constituer une cagnotte. En effet, en effectuant ses achats à moins de 100 kms de chez lui, le shopper crédite son compte de 1% du prix de son panier. « Avec l’application, un consommateur pourra utiliser directement sa cagnotte en magasin, alors qu’aujourd’hui, il doit se rendre sur le site », explique Christophe Fournier, président et co-fondateur de Localismarket. Mieux, pour lui faciliter l’expérience shopping, les fondateurs ont déjà en tête de créer un porte-monnaie virtuel : le consommateur ajoutera par exemple quelques euros à sa cagnotte et pourra payer dans un magasin présent sur Localismarket.fr. « Le commerçant s’affranchit ainsi de toutes transactions ou d’un dispositif NFC qui peut dans certains cas être un frein».

La proximité est donc rentable pour cette start-up créée en 2012. « Les consommateurs recherchent de plus en plus le contact humain, argue Christophe Fournier. Et de plus en plus d’entreprises s’engouffrent sur ce créneau à l’instar de Google Maps ou des Pages Jaunes ». Tout comme le Bon Coin qui semble être un modèle pour Localismarket, la vocation de la marketplace est de concilier e-commerce et achat de proximité,  et d’élargir la zone de chalandise des commerçants. La plateforme vient d’ailleurs d’ajouter une fonctionnalité de store locator pour générer du trafic en boutique.

Localismarket.fr qui compte déjà 80 commerçants et 5000 visiteurs par mois, espère séduire 1000 boutiques à l’horizon 2014. Afin de connecter les vendeurs et les consommateurs sur leur plateforme, la start-up ne prend pas  de commissions. En revanche, elle réfléchit à une offre «freemium» -des services  de merchandising – dédiée aux commerçants pour environ 10 euros par mois.

 

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Cet article a été rédigé par :


Camille George

Ses points forts ? Le digital in store, flâner dans les centres commerciaux digitaux, les hypermarchés, le smartphone à la main… devant une borne interactive ou des écrans tactiles.


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