Somewhere : une signature olfactive pour enrichir le nouveau concept de la marque

La marque intègre le marketing olfactif.

Racheter depuis deux ans, la marque de prêt-à-porter Somewhere fait son come-back dans l’univers de la mode. Pour accompagner son nouveau positionnement « créatif », elle vient d’intégrer le marketing olfactif à sa politique. Cette nouvelle empreinte incarnera la promesse d’un ailleurs pour toute une clientèle adepte de produits naturels.

Afin de créer une nouvelle expérience client dans les magasins, certaines enseignes vont concevoir de nouvelles animations ou théâtraliser leur point de vente. La marque Somewhere, ancienne marque de la Redoute, a opté pour le marketing olfactif. «Notre marque a suivi une logique de marque conceptuelle. Il fallait sortir du mass-market  et donc  faire de l’hyper personnalisation pour donner une identité à la marque », explique Dominique Giusiano, Directeur Général de Somewhere. L’enseigne qui propose des collections pour homme et femme souhaite ainsi se démarquer dans le paysage des marques mode et en jouant avec les matières naturelles, (le coton /le bois).
Une continuité finalement dans le concept : le parfum intérieur rappelle le concept boisé et iodé ainsi que le dressing composé de matières naturelles valorisées (coton bio, lin, soie, laine, cachemire, yack…). «On investit beaucoup en surface (environ 150 à 200 m2)  pour mettre en valeur le dressing certes mais aussi pour plonger le consommateur dans une ambiance de voyage », indique-t-il. D’ici 3 ans, tous les points de vente de la marque seront facilement identifiables. Pour Emosens qui a accompagné l’enseigne dans le lancement de son concept, l’expérience olfactive est devenue fondamentale dans le parcours sensoriel du client et tient aujourd’hui un rôle clé dans la stratégie de l’entreprise.

Près de 25 % des ventes online

Pour autant, la marque de mode poursuit la dynamique e-commerce insufflée par la Redoute depuis sa naissance. Et en s’appuyant sur cet historique de vente à distance, Somewhere a su très vite déployer une stratégie multicanal pour conserver son avance dans ce domaine. « Aujourd’hui, 36% des personnes qui achètent en magasin proviennent d’abord du site, et 28% des individus qui commandent sur Internet  sont passés en premier lieu dans un magasin », commente Dominique Giusiano. Les vitrines physiques et virtuelles sont devenues des points de contacts à parts égales et répertorient les mêmes collections. Question d’harmonisation. Même les supports diffusés ont été revisités pour véhiculer cette nouvelle image. Le magalogue a laissé place à un magazine haut de gamme, et depuis le 15 avril, une campagne presse a été lancée pour assoir définitivement l’essence d’un ailleurs… Somewhere…