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LDLC : 40 points de vente en franchise à l’horizon 2018

LDLCLDLC, le distributeur de produits high-tech vient d’annoncer l’ouverture de sa première boutique en franchise à Bourgouin-Jallieu. Une étape qui correspond à une phase d’extension du réseau et qui s’inscrit dans une  stratégie relationnelle et de proximité. Prochaines ouvertures : Rouen et Grenoble.

Après les vitrines de Paris, Lyon puis Villefranche-sur-Saône, le spécialiste online du high-tech LDLC inaugurera le 12 mars à Bourgouin-Jallieur, en Isère, une boutique en franchise. Une première dans la politique du groupe que Olivier de la Clergerie, Directeur général et co-fondateur de LDLC.com explique par la volonté du groupe «de s’entourer de chefs d’entreprise et de s’étendre rapidement. En soulignant que les franchises viendront en complément du site qui comptabilise actuellement 11 millions de visiteurs /mois ».

Installée dans un espace de 400 m2 (dont 170 m² dédié à la vente et au SAV, et  230 m² pour le stockage), la boutique de Bourgouin-Jallieur propose près de 1 000 références dans l’univers de l’informatique, de la vidéo, des consoles, etc.  «La grande époque des hyperstores est révolue, note-t-il. Nos boutiques ne référenceront jamais l’ensemble de nos offres. C’est pourquoi, la synergie boutique et site marchand est importante. Sa position, proche de la plate-forme logistique du groupe (21 000 m² de stockage à Saint-Quentin-Fallavier), facilite ainsi le réassort en PC, smartphones, tablettes et autres accessoires de gaming.  Dans quelques mois, deux nouvelles franchises devraient être inaugurées à Rouen et Grenoble. Nous avons choisi de nous implanter dans des villes de tailles moyennes. A l’horizon 2018, 40 points de vente devraient voir le jour dont une quinzaine avant 2017 ». Un chiffre suffisant pour assurer le quadrillage du territoire. « A l’heure d’Internet, le commerce doit être global,  notre démarche s’intègre dans une logique cross-canal. Le moment était opportun pour agrandir notre  réseau physique », rappelle-t-il. Pure- player à ses débuts, LDLC a très vite choisi de s’appuyer sur un réseau de distribution traditionnel pour assurer son développement. En 2013, les magasins ont ainsi enregistré un chiffre d’affaires de 16 millions d’euros soit 8% du CA global établi à 255 millions d’euros. D’ici 5 ans, le groupe ambitionne de ramener ce chiffre à 500 000 millions d’euros.

Les magasins : des points de contact et d’échange

A l’inverse de certaines enseignes brick-and-mortar qui parient sur un large catalogue avec plus de 50 000 voire 100 000 articles sur leur site marchand à l’instar de Pixmania ou la place de marché de la Fnac pour attirer des consommateurs, LDLC propose une offre de 25 000 produits sur sa e-boutique. « Notre ADN est celle du spécialiste online: nous ne proposerons pas un catalogue illimité, argue Olivier de la Clergerie. Quelques segments produits peuvent apparaître mais la profondeur de nos gammes sera toujours limitée. Et de continuer : « notre offre ne se base pas sur des prix discount mais sur la disponibilité des produits, la qualité et la transparence. Et le magasin doit être le point de contact avec nos consommateurs, un endroit dédié pour rendre l’expérience client attractive tout au long de son parcours d’achat.» Les points de vente permettront ainsi de réduire les délais de livraison, là où le web a montré ses limites. Ils seront par ailleurs un pilier de la relation client. Dans l’immédiat, l’approche cross-canal reste encore timide. En 2013, LDLC a déployé un dispositif de click and collect et des points relais ont fleuris dans certaines zones de l’Hexagone.

Du relationnel online à la proximité locale

Etrangement, le canal mobile reste encore en marge dans la stratégie de proximité du distributeur. « Le mobile n’est pas notre priorité, assure -t-il. Nous nous adressons à des personnes férues d’informatique, et depuis peu aux néophytes. Cette clientèle a besoin de temps pour comparer les produits, lire les fiches techniques détaillées. En cela, le mobile n’est pas adapté. En revanche, nous allons exploiter sa technologie pour envoyer des offres géolocalisées ». Toujours dans l’optique d’affiner sa stratégie relationnelle, LDLC concentre ses actions marketing sur l’emailing et les réseaux sociaux (800 000 fans sur Facebook / 65 000 abonnés sur Twitter). Des canaux qui offrent une ouverture pour  recréer des interactions avec les consommateurs et optimiser la satisfaction client.

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    Cet article a été rédigé par :


    Hélène Leremon

    Son credo ? Elle est convaincue qu’il existe une plateforme e-commerce, une technologie, un outil CRM, ou une stratégie qui mène au succès d’une place de marché, d’une enseigne, d’une marque.


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