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Tailor Corner attire les médias dans son webstore de La Défense

Le 17 octobre, les médias sont invités à découvrir la boutique 100 % connectée de Tailor Corner, spécialiste du vêtement sur-mesure pour homme à bas coût. Au programme : bornes interactives, scanneuses et conseillers de vente formés pour faciliter le parcours d’achat du consommateur.

C’est au cœur du quartier d’affaires de La Défense, à Puteaux, que Tailor Corner réalise une journée Portes ouvertes à l’attention des médias le 17 octobre. L’entreprise spécialiste du vêtement sur-mesure pour homme convie les journalistes à « vivre l’expérience du client » au sein de son webstore, ouvert depuis le 2 novembre 2012 au centre commercial Les Quatre Temps, un espace « 100 % connecté ». Car, après près d’un an d’existence avec une communication au minima, l’heure est venue de séduire la presse.

« Nous n’avons pas eu de phase de communication très active avec des insertions presse ou des spots radio. Nous nous sommes concentrés sur le développement de notre site Internet et notre boutique », a commenté Mehdi Cheddadi, co-fondateur de la marque. Et de préciser : « La Tour Eiffel qui est le monument français le plus visité compte environ 7 millions de visiteurs par an (en 2012, ndlr). Les Quatre Temps, ouverts 362 jours sur 365, en enregistrent 40 millions (44,1 millions en 2011, ndlr). » Un lieu de passage idéal favorisant le bouche à oreille, un aspect qui a clairement été cultivé jusque-là par Tailor Corner dans sa stratégie de développement.

30 à 40 % de réachat

Et cela s’est révélé payant. « Je ne vous cache pas que nous avons eu un démarrage en deçà de nos attentes. Nous avons dû opérer un recadrage sur les trois premiers mois. Mais depuis, le modèle business est prouvé et validé. Le seuil de rentabilité est atteint. Nous sommes satisfaits du taux de fidélisation, on a déjà 30 à 40 % de réachat. Un chiffre que nous pensons bien augmenter », a-t-il lâché.

Pour attirer les potentiels clients, Mehdi Cheddadi et son associé Fabien Barrois comptent sur leur site Internet marchand « bien référencé ». Mais aussi sur leur politique tarifaire. Le panier moyen tourne autour de 250/270 euros et il n’est pas rare que les consommateurs craquent pour un costume et une chemise pour un total de 370 euros. Des prix particulièrement bas dans le secteur du sur-mesure : « Ils sont calculés au plus juste. Tout est fait pour qu’il y ait le meilleur rapport qualité/prix. »

Il poursuit : « Le sur-mesure véhicule – à raison – une image luxueuse et élitiste. Nous voulons le démocratiser en le faisons entrer dans le mass market. » « J’ai coutume de dire à nos clients que nous sommes en solde toute l’année. Cela ne nous empêche pas de faire des promotions. Un costume acheté, une chemise à moitié prix ou encore le troisième article à -50 %. Une carte de fidélité permet aussi de cumuler des points et d’obtenir 10 % de réduction. Et nous travaillons actuellement à la mise en place d’un système de parrainage. »

Gagner en temps de gestion

En se positionnant comme une alternative au prêt-à-porter, Tailor Corner séduit majoritairement les 25-35 ans qui achètent des costumes pour le travail. « S’ils restent le gros du marché, nous attirons aussi un public plus âgé – 45 ans et plus – qui opte par exemple pour une veste en tweed ou en flanelle à porter avec un jean », souligne notre interlocuteur. Et d’ajouter : « Les plus jeunes, à partir de 16 ans environ, sont également présents. Une manière pour eux de se démarquer ou de copier les looks de leurs idoles à moindre coût. » Il précise : « De manière générale, nous ciblons les hommes, toutes CSP confondues, sur toute la France. »

Une vision intergénérationnelle étonnante car, en boutique les clients ont notamment rendez-vous avec des bornes tactiles. Ces dernières ont beau être « intuitives et imagées », elles semblent surtout répondre aux besoins d’une génération connectée. « Elles ne sont pas là pour faire joli, mais bien pour servir le concept », souligne Mehdi Cheddadi. L’idée est de limiter l’intervention humaine et de « gagner en temps de gestion ».

La clientèle peut se prendre en main, notamment avec l’aide de scanneuses. Ces dernières permettent d’enregistrer les tissus, les modèles, les formes des produits qui disposent d’un code barre. Quatre conseillers de vente circulent tout de même dans le magasin pour, entre autres, informer les visiteurs, prendre leurs mesures et animer le lieu. « Notre concept correspond à une tendance. Le client veut être libre », a-t-il expliqué.

Les scanneusesApplication Iphone et réseaux sociaux

Et dans le courant du mois prochain, une application Iphone sera également lancée pour compléter l’offre « Scan ». « Si un client passe à la boutique lors de sa pause déjeuner pour voir nos nouveautés par exemple, il pourra scanner les références avec son téléphone. Et revoir plus tard les produits sélectionnés », souligne l’entrepreneur.

C’est sur le site Internet de la marque que le client stocke les données aux côtés de ses mensurations mais aussi de ses créations. Car, si Tailor Corner propose des modèles de vêtements au public, il lui permet aussi de concevoir les siens – le summum de la personnalisation. A moyen terme, la marque envisage même de permettre à ses clients de partager leurs créations en temps réel avec leurs communautés via les réseaux sociaux.

Pour qu’ils trouvent l’inspiration, la marque met à leur disposition une cinquantaine de tissus, renouvelés régulièrement, à l’image des cycles imposés par le prêt-à-porter et la haute couture, avec des collections printemps/été et automne/hiver. Lors du premier trimestre 2014, la gamme de costumes à 600 euros devrait, quant à elle, voir son offre étoffée de tissus de grandes maisons à l’instar de Cerruti et Dormeuil.

En terme d’événementiel, l’entreprise songe à l’organisation de défilés, notamment en marge des Fashion Week. Le principe du street défilé n’est pas mis de côté. « Nous sommes sensibles aux nouvelles tendances de présentation de produits », confie Mehdi Cheddadi.

2014 : développement de franchises ?

Le concept semble porteur puisqu’un autre webstore pourrait ouvrir ses portes aux alentours de septembre 2014 et la marque enregistre déjà des demandes de franchises. Mais avant de se lancer, le duo peaufine les rouages de la machine et traque les failles. « Nous voulons régler les imperfections car aussi petites soient-elles, à une échelle plus importante, elles pourraient se transformer en gros problèmes. »

Asseoir la marque passe donc par la satisfaction pleine et entière du client. « Personne n’est sur le même créneau que nous. Nos concurrents directs sont les tailleurs et les acteurs du prêt-à-porter. Ces derniers vendent des produits qui de toute façon nécessitent des retouches. Nos clients ne sont donc pas à deux ou trois semaines d’attentes près. Sur notre secteur, il y a un notion de subjectivité qui n’existe pas sur d’autres produits. Vous voyez une lampe dans un magasin, elle a une forme bien défini. Vous l’achetez et l’installez chez vous. Pour le costume sur-mesure, tout se concrétise à la réception du produit. Et c’est à ce moment-là que tombe le jugement du client. Nous n’avons pas le droit à l’erreur. »

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Cet article a été rédigé par :


Aurélya Bilard

Shoppeuse avertie, elle est une adepte de la première heure des sites de e-commerce et est devenue en un rien de temps une spécialiste du shopping mobile. Un email ou une newsletter savamment rédigés trouvent toujours échos auprès de cette journaliste passionnée de design.


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