VAD : le bouton de commande obligatoire sur les sites e-commerce allemands
Une nouvelle loi oblige désormais les sites e-commerce à intégrer le bouton de commande sur les sites. Cette directive, en vigueur depuis le 12 décembre 2011, indique que les états membres ont jusqu’au 13décembre 2013 pour mettre en œuvre au niveau national les nouvelles réglementations En revanche, les boutiques en ligne allemandes auront seulement jusqu’au 1er août 2012 pour adapter le contenu de leur site web.
La raison est toujours la même : protéger les consommateurs contre les arnaques sur le Web. La démarche est salutaire ; le parlement allemand a voté l’obligation d’intégrer « le bouton commande » sur les sites e-commerce. Ajoutons à cela qu’il sera également indispensable de préciser qu’en cliquant avec la souris sur le bouton, le client s’engage à un « achat payant ». Le bouton « Passer la commande », quant à lui passe à la trappe. Pas assez explicite.
De plus, les mentions suivantes doivent être présentes dans les informations principales figurant sur le formulaire de commande en ligne, dans le même espace lisible et accessible directement (sans utilisation de la souris) :
• Les principales caractéristiques de l’article ou du service
• La durée de validité minimale du contrat pour des prestations de longue durée ou réitérées ;
• Le prix total incluant le détail (par exemple le paiement des services tiers, notamment les taxes d’aéroport) et les impôts ;
• Les frais de livraison et d’expédition aussi bien qu’une indication sur des taxes et coûts éventuels (par exemple frais de douane pour les livraisons vers l’étranger).
De quoi en perdre son latin… Les boutiques en ligne qui enfreignent la nouvelle loi verront leurs contrats purement et simplement annulés et le produit pourra être retourné sans délai défini après la commande. Aucun doute que cette directive n’arrange pas les affaires des e-commerçants. Vraisemblablement, cette nouvelle formule pourrait avoir des incidences sur le nombre de commande. Alors certains e-marchands ont déjà contourné le problème en proposant plusieurs étapes avant de procéder à l’achat ou ont modifié – voire alourdi – le formulaire de commande. Ce procédé sera-t-il suffisant sur le long terme ?