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Sucre d’orge : des cadeaux de naissances personnalisés

Sucre d'orgeEn février 2012, le groupe Salmon Arc-en-Ciel (GSA) ouvre la boutique Sucre d’Orge et Cie, sa nouvelle enseigne dédiée aux cadeaux de naissance personnalisés. Le distributeur mise sur un réseau physique déjà expérimenté et sa connaissance client pour s’imposer face aux marques spécialisées dans la Petite Enfance.

 

C’est dans le 6éme arrondissement parisien, au 48 rue Saint-Placide où se trouvait l’ancienne boutique Sucre d’Orge, que GSA (30 millions € de CA en 2011) pionnier de la vente de cadeaux de naissance a décidé d’implanter sa première boutique Sucre d’Orge et Cie. Un « nouveau-né » issu du mariage de deux marques du groupe GSA, expertes de la distribution pour les tout-petits ( 0 à 4 ans) : Sucre d’Orge était surtout présent en GMS et la marque Berlingot vendue en boutiques multimarques et grands magasins. La nouvelle enseigne commercialise dans une gamme de prix moyen les produits typiques liés aux besoins des tout-petits : vêtements, linge, peluches, et  argenterie de naissance, livres personnalisés. La nouveauté apparaît dans l’atelier de confection emballage cadeau dédié aux clients et ses compositions de « bouquet » de cadeau. Mais encore, la marque reprend fidèlement ce qui a garanti son succès : « SOS doudou ». Un service qui permet de remplacer le compagnon préféré des enfants, jusqu’à 3 ans après son achat. Sucre d’orge et Cie s’assure ainsi la sympathie du duo enfant /maman, et surtout une fidélisation sur le moyen terme.

 

Ainsi, 12 boutiques de 50 à 70m2 naîtront en 2012, et 50 sont prévues d’ici 2015 en France et à l’étranger; dont 1/3 de succursales et 2/3 en commission d’affiliation.

Partant du constat, qu’à sa naissance un bébé reçoit en moyenne de 23 à 37 cadeaux (différents tant qu’à faire !) d’une valeur de 20 à 30€, le potentiel d’achats semble exponentiel. La stratégie de développement s’arrête-t-elle là ? Pas vraiment, puisque pour compléter son réseau de distribution physique et toucher sa cible en majeure partie féminine, accros de l’achat sur internet, l’enseigne intègre le canal digital dans son dispositif.

 

Convergence entre les magasins physiques et l’e-commerce.

« Que ce soit dans nos points de vente ou sur notre site de vente, nous conservons un tronc commun dans notre assortiment, toutefois le web permet de proposer davantage de références.      De même, les évènements incontournables liés au marché du textile et aux fêtes (soldes, noël, baptêmes,…) seront reliés aussi bien sur le digital qu’in store. Cependant le lancement de deux collections annuelles se fera dans un premier temps en magasin. », explique Hélène Seguin, directrice marketing. Concrètement, ce sont des bornes numériques qui vont servir de relais entre le consommateur, internet et les boutiques. Chaque client pourra également trouver, comparer, commander les références en magasins. Dans sa lignée, le distributeur opte pour les réseaux sociaux en créant une page sur Facebook. Une stratégie pour recruter de nouveaux ambassadeurs. Une application i-phone et un service de géolocalisation devraient être également mis au service des clients.

 

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Cet article a été rédigé par :


Hélène Leremon

Son credo ? Elle est convaincue qu’il existe une plateforme e-commerce, une technologie, un outil CRM, ou une stratégie qui mène au succès d’une place de marché, d’une enseigne, d’une marque.


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